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Pour sa cinquantième édition, le plus beau tournoi du monde ne dérogera pas à la règle, avec des enjeux à tous les niveaux en ce début d’année olympique.

#1 Les sélectionnés olympiques

Il ne manquera que Teddy Riner. Pour ce Grand Chelem de Paris, le public pourra voir évoluer et encourager neuf des dix sélectionnés tricolores pour les Jeux olympiques qui se tiendront cet été dans la capitale française. Des judokas qui, pour certains, reviendront à la compétition après le triomphe des championnats d’Europe, début novembre dernier, à Montpellier. Shirine Boukli (-48kg), Amandine Buchard (-52kg), Marie-Ève Gahié (-70kg), Romane Dicko (+78kg) et Luka Mkheidze (-60kg), tous médaillés d’or il y a trois mois, seront en effet de la partie, tout comme les quatre médaillés de bronze Sarah-Léonie Cysique (-57kg), Romain Valadier-Picard (-60kg), Walide Khyar (-66kg) et Alpha Oumar Djalo (-81kg).

#2 Le baptême du feu pour treize judokas tricolores

 

Certains sont encore juniors mais ils connaîtront dans quelques jours leur premier « Paris ». Huit féminines et cinq masculins auront en effet le privilège de connaître ce moment inoubliable, dans une AccorArena toujours prête à s’enflammer pour ces nouvelles promesses du judo tricolore. Une première forcément très attendue par Anaïs Perrot (-48kg), Léa Bérès (-52kg), Lou Lemire (-57kg), Melkia Auchecorne (-63kg), Gaétane Deberdt (-63kg), Florine Soula (-70kg), Lila Mazzarino (-70kg) et Lyse Versmisse (-78kg), mais aussi Gabin Supervielle (-60kg), Hugo Métifiot (-90kg), Marc-François NGayap (-100kg), Tieman Diaby (+100kg) et Mathéo Akiana Mongo (+100kg), le benjamin de la troupe puisqu’il n’est que junior première année !

#3 Éternels Tcheuméo et Clerget

 

Tous les deux sont encore en lice pour une qualification olympique qui serait la troisième pour Audrey Tcheuméo (2012, 2016) et la seconde pour Axel Clerget (2021). Ces deux références de leur catégorie respective participeront dimanche 4 février, à leur… quatorzième Grand Chelem de Paris ! Un nombre ébouriffant pour la double médaillée olympique en individuels et le champion olympique par équipes. Tcheuméo qui pourrait d’autant plus poser son empreinte que, si elle en venait à l’emporter, elle rejoindrait au palmarès Lucie Décosse et Teddy Riner, codétenteurs du record du nombre de victoires dans la capitale avec sept médailles d’or. Mais elle ne sera pas seule sur le coup puisque Clarisse Agbegnenou (-63kg) sera elle aussi en lice pour une septième Marseillaise devant le public français.

 

#4 La France à nouveau 1ère nation ?

 

L’année dernière, l’équipe de France avait triomphé, terminant première nation de la compétition avec quatre titres (Blandine Pont, Priscilla Gneto, Audrey Tcheuméo et Teddy Riner), trois médailles d’argent (Marie-Ève Gahié, Chloé Buttigieg, Cédric Revol) et quatre de bronze (Amandine Buchard, Romane Dicko, Julia Tolofua et Alpha Oumar Djalo). Un leadership que la France n’avait plus obtenu depuis…2013. Entre-temps, le Japon avait toujours fait la course en tête. Attendue avec une équipe d’une vingtaine de combattants venue préparer les championnats du monde de mai à Abou Dhabi, le pays du Soleil-Levant empêchera-t-il les Tricolores de finir deux fois de suite en tête, ce qui serait une première depuis que le tournoi de Paris est devenu Grand Chelem depuis la fin des années 2000 ?

#5 Vers une participation record ?

 

Cette année réserve une grande nouveauté avec l’événement organisé sur trois jours. La raison ? Le nombre très important de combattants attendus : à quelques mois des Jeux, les points à la ranking list valent plus chers que jamais et mobilisent les nations souhaitant avoir des combattants à Paris cet été. À quelques heures de la clôture des inscriptions, ce sont 679 judokas de cent-dix nations différentes qui figurent d’ores et déjà sur les listes… sans compter les Japonais ! Atteindra-t-on les chiffres exceptionnels de 2020 : 680 inscrits de 115 nations, record de la décennie précédente ? C’est bien parti pour.

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